Les personnes déplacées qui ont atteint une solution durable peuvent exercer leur droit à participer aux affaires publiques à tous les niveaux et sur la même base que la population non-déplacée sans subir de discrimination en raison de leur déplacement. Cela implique, en premier lieu, le droit de vote et d’éligibilité mais également le droit à la liberté d’association, celui de participer à égalité aux affaires communautaires, ainsi que le droit de travailler dans tous les secteurs du service public.
Les données sur la participation aux affaires publiques devraient être collectées au niveau individuel afin de permettre une analyse désagrégée par sexe, âge et autres critères de diversité en fonction des besoins. Cela permettra d’analyser le degré de participation des femmes, des enfants (en fonction de leur âge et de leur maturité) et celui des personnes ayant des besoins particuliers ou qui sont potentiellement marginalisées, par exemple.
Les informations au niveau macro concernant les lois et les règles qui encadrent la participation à la vie politique et au vote, à l’existence de mécanismes de consolidation de la paix et de réconciliation et à l’accès à l’emploi public devraient également être prises en compte pour l’analyse.