L’historique du déplacement devrait également être examiné sur la base des raisons du déplacement initial et des types de mouvements (forcés ou volontaires) qui ont eu lieu depuis. Ces mouvements ne doivent pas être confondus avec des accessions à des solutions durables, puisqu’une personne déplacée peut être revenue à son lieu d’origine mais continuer à être confrontée à des vulnérabilités liées au déplacement ; ou bien s’être intégrée de manière durable ailleurs, même si le retour à son lieu d’origine était l’option d’installation qu’elle aurait souhaitée.
Les indicateurs sur l’historique du déplacement et de la migration peuvent également permettre l’identification du déplacement. Cette approche peut être utilisée en remplacement ou en complément à l’auto-identification. Les indicateurs nécessaires à l’identification des personnes déplacées devront être recueillies au niveau individuel (tels que la localisation du lieu habituel de résidence, le temps et les raisons du déplacement). Les indicateurs restants sur les facteurs incitatifs et dissuasifs liés aux mouvements depuis le déplacement, peuvent être recueillies soit auprès de l’individu soit auprès des ménages.